Le choix d’une voiture électrique nécessite de bien s’informer avant de passer à l’acte. Comme les voitures essence et diesel, plusieurs niveaux de puissance peuvent exister suivant les modèles. Ceux-ci dépendent à la fois de la puissance du moteur électrique, de la capacité de la batterie mais aussi du poids du véhicule souvent alourdi par ses batteries. Pour mieux comprendre comment s’illustre la puissance d’un véhicule électrique, c’est par ici !
Parlez plutôt de kilowatt (kW) que de chevaux
Pour une voiture électrique, on ne parle pas directement de chevaux comme pour une essence ou un diesel mais on emploie plutôt le terme de kilowatt (kW).
Par exemple, la Renault Zoe est proposée avec le moteur R110 ou Q90. Le R110 développe 80 kW soit environ 108 chevaux après conversion contre 65 kW soit 88 chevaux pour le Q90.
N’hésitez donc pas à convertir les kW en chevaux via un convertisseur en ligne comme celui-ci. D’ailleurs, les constructeurs proposent souvent une conversion en chevaux de leur véhicule électrique.
kW et puissance de recharge
La recharge s’exprime également en kilowatt (kW). Plus un véhicule électrique est compatible avec une charge élevée et plus sa recharge se fera rapidement. Attention cependant, tout dépend ici du câble de recharge utilisé mais également de la prise ou borne de recharge. Une wallbox permet par exemple de se recharger plus vite que sur une prise domestique. Cette solution propose en effet une puissante plus élevée.
Une voiture électrique est une auto puissante !
À la manière d’une voiture thermique, la taille du moteur importe beaucoup lorsque l’on parle de puissance. Plus un moteur diesel ou essence est puissant, plus sa cylindrée augmente.
Pour les voitures électriques, le principe est relativement identique même si à taille équivalente, un moteur électrique est souvent plus puissant. Dans les faits également, une voiture électrique peut égaler la puissance voire dépasser celle d’une voiture thermique.
Le point fort des véhicules électriques c’est l’accélération grâce à un couple disponible instantanément. Clairement cet avantage est mis en avant pour de la conduite urbaine. Les voitures électriques permettent plus facilement d’accélérer et de se faufiler en ville. Il est également courant de voir des Tesla à l’origine non sportive battre à plat de couture des Ferrari ou autres Porsche au démarrage.
Nous l’avons dit, une voiture grâce à un moteur électrique peut être puissante. Néanmoins, profiter d’une telle force de frappe n’est pas sans revers. Les accélérations et la vitesse de pointe, lorsqu’elles sont importantes, nécessitent beaucoup d’énergie. Cette énergie électrique est alors stockée dans les batteries et plus l’on sollicite sa voiture électrique plus l’énergie des batteries diminue et, de surcroit, plus l’autonomie chute.
Pour contrer ce phénomène, les constructeurs n’hésitent pas à brider leur véhicule pour avancer une autonomie correcte. On parle également d’éco-conduite permettant de jouer sur les phases de freinage et de décélération pour récupérer de l’énergie.
Crédit images : Renault et BMW