Où se trouve la trappe pour recharger ?
La prise de recharge de l’Enyaq est située dans l’aile arrière droite, sous un couvercle qui s’ouvre de la même manière que les réservoirs de carburant des voitures à moteur thermique. À côté de la prise se trouve un voyant qui s’allume de différentes couleurs en fonction de l’état de charge : vert (charge), blanc (veille), rouge (erreur).
Suivre le déroulement de la recharge
Les détails de la charge sont affichés, en bonne taille, sur l’écran du système multimédia. Les principales données sont le niveau de charge de la batterie et l’autonomie (dans l’image en bas à droite de ce montage). La puissance de recharge n’est pas disponible, mais le temps restant pour terminer la charge (qui est beaucoup plus précis que d’habitude pour les voitures électriques) et le nombre de kilomètres récupérés par minute sont disponibles.
Ce menu permet également de limiter l’intensité de la charge en courant alternatif, de limiter le niveau maximal de charge de la batterie (il est recommandé de ne pas charger au-delà de 80 % si ce n’est pas nécessaire) et de régler le débranchement automatique du câble à la fin de la charge, ce qui est pratique à faire sur les bornes de recharge publiques pour que l’utilisateur suivant puisse utiliser l’installation si nous ne sommes pas encore retournés à la voiture lorsque la charge est terminée).
Quelle est la puissance de charge maximale de l’Enyaq ?
La puissance de charge maximale en courant continu est de 100 kW pour l’Enyaq iV 60 et de 125 kW pour les autres. Sur les installations de 350 kW, la puissance de charge la plus élevée repérée est de 102 kW sur l’Enyaq iV 60 et de 131 kW sur l’Enyaq iV 80.
Durée de la recharge
Les deux versions mettent à peu près le même temps pour recharger la batterie de 1 à 100 % de sa capacité sur ce chargeur rapide : environ 65 minutes, et toujours en correspondance presque parfaite avec le temps total estimé pour la charge que le système indique dès le départ. Il faut environ 35 minutes pour atteindre 80 %. Vers la fin de la charge, la puissance tombe à un minimum de 30 kW, ce qui n’est pas une valeur très basse et qui vaut la peine, pour le peu de temps investi, de « remplir » la dernière partie de la batterie au cas où vous auriez besoin d’utiliser une grande partie de l’autonomie avant de recharger.
Avec une station de charge de 50 kW (celles de cette puissance sont beaucoup plus courantes) et l’Enyaq iV 60, le temps nécessaire pour passer de 1 à 80 % était le même que celui indiqué sur la fiche technique : 55 minutes.
Capacité et autonomie de la batterie
La batterie a une capacité utilisable de 77 kWh (82 kWh au total), comme les autres versions de l’Enyaq iV. Dans ce cas, l’autonomie homologuée est de 522 km, ce qui est plus long que tous les autres modèles (370 km pour la MG Marvel R, 439 km pour la BMW iX1, 499 km pour la Volkswagen ID.4 GTX et 493 km pour la Nissan Ariya). La charge peut se faire à un maximum de 11 kW en courant alternatif et 135 kW en courant continu. Sur certaines bornes de recharge, il est possible de profiter de la fonction Plug & Charge : le système communique automatiquement avec la voiture et il n’est pas nécessaire de s’inscrire à une application spécifique.
L’autonomie est indiquée sur le combiné d’instruments à côté d’un graphique indiquant la quantité d’énergie consommée ou régénérée à tout moment. Les autres données de l’ordinateur de bord sont affichées dans un sous-menu de l’écran du système multimédia. Il existe trois compteurs : un qui est automatiquement remis à zéro au début du voyage, un qui enregistre les données après une recharge et un qui peut être utilisé à volonté. Chaque compteur indique la consommation moyenne et instantanée, la vitesse moyenne, la distance parcourue et le temps de fonctionnement.
Quelle est la consommation réelle de l’Enyaq ?
Côté conso, comptez 20,9 kWh/100 km, ce qui est un bon chiffre pour une voiture de ces caractéristiques (avec une température douce, autour de 25 ºC). En hiver, l’utilisation du chauffage augmente la consommation et en été, s’il fait très chaud, il faut également s’attendre à un résultat moins bon car la climatisation est mise en marche.
Je dis que c’est un bon chiffre car la plupart des voitures similaires ont dépassé les 21,0 kWh/100 km sur un même trajet, par exemple la Mercedes-Benz EQA de 190 ch (21,5 kWh/100 km) et la Volkswagen ID.4 de 204 ch (21,8 kWh/100 km). Le KIA e-Niro et le Hyundai Kona électrique de 204 ch ont dépensé un peu moins (20,4 et 19,7 kWh/100 km, respectivement), mais ils sont aussi plus petits et plus légers que l’Enyaq.
Une consommation de référence sur autoroute de 20,9 kWh/100 km, l’Enyaq iV 60 a une autonomie réelle d’environ 260 km et l’Enyaq iV 80 une autonomie réelle de 335 km. Pour effectuer ces calculs, il faut décharger la batterie de 100 à 0 % et noter la distance parcourue et la consommation de carburant indiquée par l’ordinateur de bord après la décharge. De cette manière, la capacité utile de l’Enyaq iV 60, selon l’ordinateur de bord, est de 54 kWh et que la capacité utile de l’Enyaq iV 80 est d’environ 69,5 kWh.
La consommation avec une conduite mixte entre périphériques, un peu de ville et d’autoroutes, généralement à un rythme soutenu est nettement inférieure à 20 kWh/100 km, autour de 18 ou 19 kWh/100 km. En conduisant en mode ECO et en utilisant des techniques de conduite efficaces, il est possible de constater une consommation d’électricité d’environ 15 kWh/100 km en ville (avec des arrêts fréquents et une vitesse pas trop élevée) et sur les périphériques plats (sans dépasser 100 km/h).
Crédit images : Skoda