Comment recharger la Hyundai Ioniq 5 ?
Hyundai a mis moins de trois ans pour développer la Ioniq 5 avec sa plateforme E-GMP, spécifique aux voitures électriques, et malgré ce temps record, le résultat est vraiment surprenant. Outre le fait qu’elle ressemble à une voiture du futur, nous allons nous intéresser ici à ses modes de recharge puis nous ferons le tour de la bête !
Plusieurs options existent pour brancher la IONIQ 5
Deux batteries sont proposées sur Ioniq 5, une de 58 kWh et une de 73 kWh. La Ioniq 5 se recharge aussi bien à la maison que sur une borne rapide, sur une aire de repos par exemple, lors des longs trajets.
Pour charger de manière accélérée la Ioniq 5, il est nécessaire d’utiliser un connecteur de Type 2 (courant alternatif AC 11 kW triphasé).
Pour une recharge rapide (courant continu DC 232 kW), il faut préférer un chargeur Combo CCS.
Côté pratique, la trappe de recharge est positionnée à droite et à l’arrière.
Voici quelques chiffres pour vous faire une idée du temps de charge afin de passer de 0 à 100 % d’autonomie :
- Rechargement via courant alternatif AC 3 kW : 22h
- Rechargement via courant alternatif AC 7,4 kW : 9h
- Rechargement via courant alternatif AC 11 kW : 6h
- Rechargement via courant continu DC 20 kW : 2h60
- Rechargement via courant continu DC 50 kW : 1h15
- Rechargement via courant continu DC 150 kW : 38 minutes
Ioniq 5 peut également faire le plein très très rapidement avec sa batterie qui accepte les chargeurs 800 V, ce qui lui permet de passer de 10 à 80 % d’autonomie en 18 minutes.
L’autonomie du véhicule c’est bien, mais les passagers arrière profitent aussi d’un chargeur avec une prise de 230V embarquée. De même, il est également possible de se brancher sur la prise lorsque la voiture se recharge via un adaptateur pouvant aller jusqu’à 3,6 kW.
Hyundai Ioniq 5 : quelle autonomie ?
Dans la version la plus puissante, elle dispose d’une autonomie WLTP de 430 kilomètres (460 km avec des roues de 19 pouces) en cycle combiné et de 597 kilomètres d’autonomie en ville. Il existe des versions offrant jusqu’à 481 km d’autonomie combinée et près de 700 km en ville, comme c’est le cas de la Ioniq 5 avec sa grande batterie et ses roues arrière motrices.
L’autonomie réelle dépendra de l’utilisation, du type de conduite, des routes et du mode de conduite, mais il semble possible de parcourir entre 345 et 385 kilomètres en utilisation combinée.
Côté moteur et au volant ça donne quoi ?
Prenons l’exemple de la Ioniq 5 Energy AWD (batterie 72,6 kWh), elle est équipée de deux moteurs électriques délivrant une puissance de 306 ch pour un couple de 605 Nm. Sa puissance est répartie sur les quatre roues, avec un moteur électrique sur l’essieu arrière et un autre moteur sur l’essieu avant. Sur le combiné d’instruments numériques, nous pouvons choisir de voir un affichage d’information avec la distribution de la puissance à chaque roue à tout moment.
Il existe trois modes de conduite (Eco, Normal et Sport) qui affectent la réponse de l’accélérateur et la puissance délivrée, ainsi que quatre niveaux de récupération d’énergie pendant la décélération (lorsque la pédale d’accélérateur est relâchée). Au niveau de récupération le plus bas, la voiture se déplace pratiquement par inertie.
Le mode le plus puissant s’appelle i-Pedal et vous pouvez conduire en utilisant uniquement la pédale d’accélérateur (sauf en cas de freinage d’urgence, bien sûr), ce qui permet d’arrêter complètement la voiture sans avoir à appuyer sur la pédale de frein. Une fois que vous vous êtes habitué à la sensation de « marche arrière » de la pédale (c’est-à-dire le niveau de récupération lorsque vous relâchez la pédale), l’i-Pedal peut être la plus confortable pour la conduite en ville, bien qu’un niveau de récupération plus doux puisse être plus agréable à utiliser au début.
En ville, il n’est pas rare d’avoir l’impression que la voiture est trop large. La position de conduite est certes haute, même dans la position assise la plus basse, donc au final on compense l’autre pour avoir un certain contrôle sur les dimensions de la voiture et savoir où se trouve chaque virage. En milieu urbain, le mode Eco, plus silencieux, est peut-être le plus confortable car il est plus progressif et moins « réactif » au moindre coup d’accélérateur.
Cette Ioniq 5 a un style inimitable !
Le design de la Ioniq 5 est original, différent du reste et ne laisse certainement personne indifférent. En commençant par les surfaces planes de sa carrosserie, les arêtes et les effets polygonaux, et en terminant par les pixels de sa signature lumineuse, à l’avant comme à l’arrière. Les phares comportent chacun deux rectangles avec des pixels et sont entourés d’une bande horizontale sombre, ce qui, soit dit en passant, supprime le design habituel de la calandre. Il n’y a pas non plus de « fausse grille », ce qui est bienvenu. À l’arrière, nous avons également un panneau de pixels (derrière le plastique noirci) qui forme une signature lumineuse arrière futuriste et tout aussi frappante.
Dans l’ensemble, la Ioniq 5 ressemble à un vaisseau spatial comparé à la plupart des autres voitures, il n’est donc pas étonnant qu’elle fasse tourner les têtes partout où elle passe. Sa taille y contribue également, car il ne s’agit pas d’une petite voiture (même si, sur les photos, elle peut donner l’impression d’être une voiture compacte) : la Ioniq 5 mesure 4,64 mètres de long sur 1,89 m de large et 1,61 m de haut. Pour mettre cela en perspective, elle est 13,5 centimètres plus long qu’un Hyundai Tucson et presque aussi large que le nouveau Santa Fe.
Entre les feux arrière, le nom IONIQ 5 repose sous le logo Hyundai. En comparant l’avant et l’arrière, il est facile de trouver une certaine symétrie entre les deux. D’autres éléments de design remarquables sont le becquet arrière au-dessus du hayon, les passages de roue avec des moulures rayées, ou les roues de 20 pouces qui, bien qu’elles n’en aient pas l’air, sont presque entièrement carénées pour une efficacité aérodynamique. Le spoiler arrière, qui n’est pas là uniquement pour des raisons esthétiques, y contribue également.
Un habitacle « écolo-friendly »
Hyundai a pris soin de chaque aspect de l’intérieur. Le sentiment de qualité perçue est assez élevé grâce à la combinaison des matériaux et des couleurs choisis, à la sensation de tous les boutons et à des détails tels que les repose-pieds des sièges avant (utiles lorsque les sièges sont complètement inclinés). Citons également, par exemple, le réglage électrique de la banquette arrière (divisée 60/40) à partir de plusieurs boutons sur le siège du passager avant ou les bouches d’aération pour les occupants de la deuxième rangée, dans une belle finition métallique. Les deux écrans de 12 pouces sont entourés d’un cadre blanc, une couleur inhabituelle pour un tableau de bord de voiture.
Des matériaux recyclés et issus de sources durables sont utilisés pour le revêtement des sièges, la garniture de toit et les tapis de sol. Jusqu’à 32 bouteilles en plastique PET sont recyclées pour l’intérieur de chaque Ioniq 5 et 730 g de canne à sucre et de maïs mélangés, 294 g de laine et 200 g d’huile de lin (qui sert de pigment de peinture dans divers éléments tels que la sellerie) sont utilisés.
Quels équipements dans la Ioniq 5 ?
Côté équipements, elle profite de la reconnaissance des panneaux de signalisation, la commutation automatique des feux et le régulateur de vitesse adaptatif intelligent capable de s’adapter à la vitesse limite de la route. Seul le système de navigation et ses indications étranges et pas très claires viennent un peu ternir l’expérience.
La Ioniq 5 peut être équipée d’un toit solaire avec des panneaux photovoltaïques, qui, selon Hyundai, permet de parcourir jusqu’à 1 500 kilomètres par an.
Crédit images : Hyundai